La DCI est une pratique dansée dans laquelle les points de contact physique entre au moins deux partenaires représentent le point de départ d'une exploration à travers des mouvements improvisés.
La forme propose de pratiquer en continu l’échange et le partage d’une danse incluant les notions de poids et d’espace; ces 2 domaines de recherche sont explorés via des notions incluant ente autre : la gravité, l’inertie, l’élan, les forces centrifuges et les soutiens/supports.
Au-delà des simples points de contact physique, entre en jeu le contact global : auditif, kinesthésique, tactile, visuel, perceptif/énergétique du danseur avec son ou ses partenaires et également avec l'environnement.
La danse est donc orientée par la gestion des corps en mouvement entre le sol, l'espace et les objets.
Pratiquer cette forme de mouvement ludique et spontanée nécessite d’être dans le moment présent, il faut laisser place à l’intelligence du corps, comme si chaque danse est une suite de décisions prise sur le
champ. Aussi appelée danse-contact, ce genre de danse est improvisée, elle appartient au mouvement postmoderne.
En dehors des cours ou ateliers, la DCI se danse lors de pratiques libres appelées "jams". Ces dernières se existent dans le monde entier participant à un vaste réseau de contact, comprenant ente autre ; des rencontres phares comme ECITE en Europe (rencontre/échange entre enseignants de DCI) et CILAS pour la Suisse.
La technique propose :
- Le travail sur la structure de la personne
- Demande de comprendre les points d'équilibre donc de déséquilibre
- L'étude des mouvements : les appuis, la direction et la qualité
- L'exercice du déplacement et de la gestion de l'environnement
- Les techniques spécifiques du contact improvisation comme : chuter, rouler, glisser, porter, sauter,...
L’improvisation est un champ infini d’exploration des possibles.
Dans son déroulement, la personne est amenée à observer son état et sa perception du monde extérieur; l’intérêt réside dans le développement des capacités à passer de l’un à l’autre.
Un travail assidu sur la fluidité et le cheminement des partenaires s’installe, agrémenté par l’exploration des forces régissant tout mouvement.
Des situations inhabituelles qui développent de nouvelles qualités de tonus.
Il s’agit de mieux connaître les mobilités des différents tissus de notre organisme.
Le sol devient un interlocuteur permanent dans le plaisir partagé du mouvement, du jeu et de l’imprévu.